Jessika Ponchet : l’ascension spectaculaire d’une pépite française au US Open

Cinq choses à savoir sur Jessika Ponchet, l'improbable dernière Française rescapée à l'US Open

Jessika Ponchet : l’ascension spectaculaire d’une pépite française au US Open

Jessika Ponchet, la révélation de l’US Open

On s’attendait à beaucoup de choses dans cet US Open post-olympique, mais franchement pas à ça. Que le tennis français prolonge la sinistrose dans lequel il est plongé depuis des mois, malgré la belle embellie vécue à Wimbledon, ça n’est pas réellement une surprise. Qu’il puisse être sauvé par une joueuse de bientôt 28 ans (elle est née le 26 septembre 1996), qui n’avait jamais gagné un match dans le tableau final d’un Grand Chelem, pas grand-monde ne l’avait vu venir.

Jessika Ponchet, l’heureuse élue de cet étonnant conte de fée, a certes bénéficié d’un gros coup de pouce sur cet US Open puisque, après être sortie des qualifications, elle a hérité au premier tour d’une adversaire (Saisai Zheng) en panne totale de résultats, avant de bénéficier du forfait de la numéro 4 mondiale, Elena Rybakina. Mais c’est aussi la juste récompense d’une persévérance et d’un professionnalisme jamais pris à défaut.

Portrait d’une joueuse hors normes

Elle est issue d’une pure famille de tennis. Son père, Yohan, est un ancien -15 et sa mère, Olivia, une ancienne -30 qui a même évolué sur le circuit pro, se hissant jusqu’au 330è rang mondial. Cette dernière a joué un grand rôle dans la carrière de sa fille, qu’elle a coachée depuis ses débuts jusqu’à ce qu’elle prenne un peu de recul cette saison pour se consacrer… à son fils, Matt, âgé de 20 ans et qui se lance à son tour dans une carrière professionnelle.

Nathalie Tauziat, qui a elle aussi dirigé le TC Capbreton-Gaillou, connaît pour ainsi dire Jessika depuis le berceau. Elle est non seulement de la même région mais elle a aussi joué à la même époque que sa maman.

Un jeu atypique

Outre son revers à une main et son tennis offensif et varié, déjà rares en soi, c’est vraiment sa gestuelle qui frappe en premier, avec ses préparations “par en bas”, son bras libre très raide et sa prise ouverte en coup droit.

Elle s’est “fait” les croisés des deux genoux. Jessika, comme d’autres joueurs et joueuses professionnels cantonnés au circuit ITF, ne s’en cache pas : l’argent est souvent un vrai problème. Le chèque de 215 000 $ qu’elle est assurée de recevoir pour son troisième tour sera une véritable bouffée d’oxygène dans un parcours qui, on l’a dit, n’a jamais été simple.

Source : www.eurosport.fr

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  • Vincent est un ancien joueur de tennis de haut niveau devenu chroniqueur sportif. Sa connaissance intime du circuit ATP et de ses coulisses lui permet de proposer des analyses et des anecdotes croustillantes.Vincent est particulièrement apprécié pour ses articles sur les jeunes talents et les espoirs du tennis, qu’il sait mettre en lumière avec passion et précision. Sur direct-tennis.com, ses chroniques sont une source d’inspiration pour les fans de tous âges.

Vincent est un ancien joueur de tennis de haut niveau devenu chroniqueur sportif. Sa connaissance intime du circuit ATP et de ses coulisses lui permet de proposer des analyses et des anecdotes croustillantes.Vincent est particulièrement apprécié pour ses articles sur les jeunes talents et les espoirs du tennis, qu’il sait mettre en lumière avec passion et précision. Sur direct-tennis.com, ses chroniques sont une source d’inspiration pour les fans de tous âges.

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