Bu Yunchaokete intègre le top 100 et s’entraîne avec Alcaraz à Shanghai
En pleine ascension sur le circuit professionnel, Bu Yunchaokete se distingue par ses performances remarquables. Découvrons ensemble les clés de sa réussite et les défis qu’il a surmontés pour se hisser dans le top 100 mondial.
Des débuts prometteurs sur le circuit Challenger
Pour expliquer sa bonne passe actuelle, Bu Yunchaokete attribue son succès à **son entrée dans le top 100** après de **bons résultats sur le circuit des Challengers**. Cette performance lui a permis de mieux apprécier le tennis, sans se laisser submerger par la pression.
Le joueur chinois affirme : “Cette étape me permet de profiter beaucoup plus du tennis, sans trop de pression. Je commence à montrer davantage mon niveau de jeu. Cela me libère de ne pas avoir à penser au classement ou aux objectifs spécifiques.”
Adaptation à la compétition professionnelle
Transitionner des juniors aux pros n’est pas une mince affaire. Bu Yunchaokete a dû s’adapter rapidement à des **adversaires plus agressifs** et intensifier le travail sur **l’aspect physique** de son jeu. Les juniors rencontrent rarement des joueurs d’une telle intensité, rendant cette adaptation cruciale pour sa progression.
Entraînement avec des champions
Les performances de Bu Yunchaokete n’ont pas échappé aux observateurs. Le coach de Carlos Alcaraz, Juan Carlos Ferrero, l’a invité à **s’entraîner avec le dernier lauréat de Roland-Garros et de Wimbledon**. Même si un contretemps a empêché une première séance, Bu a pu profiter d’une discussion enrichissante avec Alcaraz.
“Ferrero m’a demandé de venir un jour, mais ce jour-là, je ne me sentais pas très bien. Le lendemain, il n’a pas réalisé que mon match commençait à 11h00 et m’a dit de venir m’entraîner à 12h00. Dans le vestiaire, j’ai eu des conversations très intéressantes avec Alcaraz. Il m’a dit que nous pourrions probablement nous entraîner ensemble à Shanghai dans les prochains jours.”
Un parcours de vie remarquable
Bu Yunchaokete a eu une enfance difficile qui ajoute encore plus de mérite à ses succès. **Orphelin de père**, il a été élevé par ses grands-parents selon les **coutumes mongoles** où la famille paternelle prédomine. Ne parlant pas le mandarin, ses grands-parents ont décidé de lui offrir une meilleure éducation en le plaçant dans l’**ONG SOS Villages d’Enfants** à Urumqi.
Son parcours de vie est une preuve solide de sa résilience et de sa détermination, qualités essentielles qui l’ont accompagné tout au long de son ascension dans le monde du tennis professionnel.
Source : www.dhnet.be
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