Muguruza défend le calendrier du tennis face aux critiques de Swiatek et Sabalenka
Le circuit professionnel de tennis suscite de nombreuses discussions, notamment autour de la durée de la saison pour les joueurs. Alors que certaines voix s’élèvent pour dénoncer un calendrier trop chargé, d’autres, comme Garbine Muguruza, soulignent les opportunités qu’offre ce système. Analysons cette dynamique afin de mieux comprendre les enjeux qui entourent le calendrier du tennis professionnel.
Les critiques sur le calendrier du tennis
En 2024, des joueurs tels qu’Iga Swiatek ont exprimé leur mécontentement concernant le **calendrier** surchargé du tennis professionnel. Swiatek, récemment de retour à la compétition lors des WTA Finals, a perdu son match de poules contre Coco Gauff. Cette absence prolongée des courts s’explique notamment par une séparation avec son ancien entraîneur, qu’elle a remplacé par le coach de Naomi Osaka, Wim Fissette.
Malgré cela, il est important de noter que le circuit féminin impose aux joueuses de participer à quatre **Grand Slams** et à dix événements **WTA 1000** obligatoires par saison. De plus, une règle impose aux meilleures joueuses de participer à six tournois **WTA 500**, ce qui suscite des interrogations quant à la gestion de la fatigue mentale et physique des athlètes.
Les conséquences du calendrier sur la performance
Les critiques, telles que celles formulées par Swiatek, soulignent que la longueur de la saison peut avoir des répercussions sérieuses sur la qualité des performances et la santé à long terme des joueurs. D’autres joueurs de renom, comme Carlos Alcaraz et Alexander Zverev, partagent cette préoccupation et appellent à une réduction du calendrier pour préserver la santé des athlètes.
Il convient de mentionner que Swiatek et Sabalenka n’ont pas participé à six tournois WTA 500 en 2024, ce qui a entraîné des sanctions concernant la perte de points lors de leurs performances les moins fructueuses. Cette situation a eu un impact disproportionné sur Swiatek, permettant à Sabalenka de renforcer son avance au classement mondial.
La position de Garbine Muguruza
Pour sa part, Garbine Muguruza, qui a récemment pris sa retraite, réfute les critiques relatives à la longueur du calendrier. Elle considère que les joueuses ont la **liberté** de planifier leurs participations et de ne pas être contraintes d’assister à tous les tournois. Selon elle, la diversité des opportunités offertes par le circuit est un atout, en particulier pour les joueuses en dehors du top 50.
Muguruza, également directrice du tournoi des WTA Finals, n’a pas abordé les sanctions infligées aux joueuses telles que Swiatek et Sabalenka. Bien qu’il ne soit pas strictement obligatoire de participer à tous les tournois, les règles en vigueur peuvent pousser certaines joueuses à entrer en compétition même lorsqu’elles ne sont pas prêtes.
En conclusion, le débat autour du calendrier du tennis professionnel met en lumière des enjeux complexes, à la fois en termes de performance et de bien-être des joueurs. L’équilibre entre opportunités et exigences demeure un sujet crucial pour l’avenir du tennis.
Source : tennis-infinity.com
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