Bernard Tomic de retour à l’Open d’Australie pour un duel face à Kovalik

Dans le monde compétitif du tennis, le parcours de Bernard Tomic intrigue par ses hauts et ses bas. Autrefois considéré comme un grand espoir du tennis, le joueur australien a traversé de nombreuses épreuves. Découvrez comment, après avoir touché le fond, il parvient à renouer avec les grandes scènes des tournois du Grand Chelem.

Un retour attendu pour Bernard Tomic

Pour retrouver la présence de Bernard Tomic sur un Grand Chelem, il faut remonter à l’Open d’Australie 2022. À l’époque, il avait été éliminé au premier tour des qualifications. Considéré auparavant comme un grand espoir du tennis mondial, le champion de l’Open d’Australie juniors en 2008 et de l’US Open juniors en 2009 a vu sa carrière décliner. Des blessures récurrentes et des problèmes mentaux ont freiné sa progression.

En 2016, Tomic atteignait la 17e place du classement mondial. En 2022, il avait chuté au 825e rang, une descente fulgurante qui témoignait de ses difficultés. Cependant, l’année suivante, l’Australien s’est remobilisé. Grâce à une saison assidue sur le circuit secondaire, il a réussi à se qualifier à nouveau pour les éliminatoires de l’Open d’Australie. Un symbole important de sa remontée.

Des retrouvailles inévitables

Bien que sa saison 2024 n’ait pas été exemplaire, avec aucun titre en Challenger, Bernard Tomic a disputé pas moins de 80 matchs pour 50 victoires. Une performance qui lui a valu de décrocher sa qualification pour l’Open d’Australie. Lors de son premier tournoi de l’année au Challenger de Nouméa, il s’était incliné dès le premier tour, mais cela ne l’a pas empêché de retrouver le chemin de Melbourne.

Le sort semble encore une fois jouer en faveur de Tomic, qui se prépare à rencontrer le Slovaque Jozef Kovalik. Une vieille connaissance, puisqu’il l’avait déjà battu au premier tour des qualifications en 2021. Cette victoire avait été le début de son dernier parcours vers le tableau principal d’un Grand Chelem. Aujourd’hui, ce duel semble revêtir des accents de déjà-vu. Un bon présage pour l’Australien ?

Source : www.tennisactu.net