Constant Lestienne en route pour l’Open d’Australie grâce à une stratégie payante

Dans le monde compétitif du tennis, se frayer un chemin jusqu’aux prestigieux tournois du Grand Chelem représente un défi majeur pour ceux classés au-delà de la 220e place mondiale. Comment assurent-ils leur participation ? Explorons les stratégies adoptées par ces joueurs et joueuses pour engranger les précieux points nécessaires.

La chasse aux points : un véritable enjeu

Pour les joueurs et joueuses ambitionnant de participer aux Grands Chelems, accumuler les points est le point central de leurs carrières. Entrer dans le tableau principal requiert une place dans le Top 100, tandis que les qualifications s’ouvrent généralement aux classements jusqu’au 230e rang mondial. Avec une victoire en Grand Chelem permettant de glaner jusqu’à 2 000 points, le contraste est frappant en comparaison avec les tournois de moindre envergure comme les Challengers ou les Futures, rapportant respectivement jusqu’à 175 et 25 points.

Les enjeux financiers du circuit

Participer à un Grand Chelem n’a pas que des retombées en termes de points. Financièrement, c’est aussi une opportunité attractive. Par exemple, une défaite dès le premier tour de l’Open d’Australie peut rapporter 132 000 dollars australiens, soit environ 79 729 euros. À titre de comparaison, le vainqueur du Challenger de Bali n’empochait que 30 000 dollars, soit 28 830 euros.

Les stratégies des joueurs en quête de points

Constant Lestienne, actuellement classé 177e mondial, a opté pour le Japon en jouant sur des Challengers à Kobe et à Yokohama. Ce choix lui a permis non seulement d’améliorer son classement, mais aussi de s’adapter à la surface de jeu qui convenait à son style. Loin d’être un cas isolé, cette stratégie est partagée par de nombreux autres joueurs, à l’instar de Titouan Droguet et Alice Tubello, qui privilégient les déplacements vers des tournois moins fréquentés où les chances de succès sont optimisées. Ces décisions tiennent compte de plusieurs facteurs : la nature de la surface, l’adversité potentielle, mais aussi les coûts associés aux déplacements.

Les obstacles et considérations financières

Les joueurs doivent non seulement élaborer des programmes intelligents, mais aussi juger de la faisabilité économique de leurs déplacements. Alice Tubello, par exemple, a dû se rendre en Afrique pour accumuler les points indispensables suite à une blessure. Les choix de tournois doivent donc être cohérents avec le budget alloué, tant pour limiter les frais que pour maximiser le retour sur investissement, comme l’a démontré Constant Lestienne avec son voyage au Japon.

L’importance d’une planification judicieuse

Opter pour la meilleure programmation est crucial. Cela inclut le choix des tournois, la gestion du calendrier, et bien entendu, l’arbitrage des dépenses financières. C’est un équilibre délicat entre performance sportive et gestion de carrière.

Source : www.francetvinfo.fr