Nicolas Zanellato libéré de sa suspension pour un dopage involontaire lié à de la viande colombienne
Le monde du tennis est parfois confronté à des situations atypiques qui soulèvent de nombreuses questions sur les règles et les réglementations entourant le dopage. Récemment, un cas intéressant a captivé l’attention des fans et des professionnels du sport. Il concerne le joueur de tennis italien Nicolas Zanellato, qui a réussi à prouver son innocence après une suspension provisoire pour dopage. Cet article fait la lumière sur les circonstances qui ont conduit à la réintégration de Zanellato, mais aussi sur le phénomène du dopage lié à la consommation de viande dans certains pays.
Le cas de Nicolas Zanellato
Nicolas Zanellato, actuellement classé numéro 754 mondial, a été sous le coup d’une suspension provisoire depuis août 2024 après un test de dépistage positif au boldénone, un stéroïde anabolisant. Toutefois, il a récemment été requalifié pour jouer après avoir démontré que son test positif était dû à la consommation de viande contaminée en Colombie.
Suite à une enquête approfondie, comprenant des entretiens et l’examen de la documentation, l’Agence Internationale d’Intégrité du Tennis (ITIA) a conclu que Zanellato « n’avait aucune faute ni négligence » dans le cadre de sa violation des règles anti-dopage. Il avait fourni un échantillon lors d’un tournoi ATP Challenger à Ibagué, en Colombie, le 25 juin 2024.
Les implications de la consommation de viande en Colombie
Le boldénone est couramment utilisé dans l’industrie bovine colombienne pour favoriser la croissance des animaux avant l’abattage. Il est légal en Colombie, ce qui complique la situation pour les athlètes étrangers. Zanellato a consommé de la viande dans un restaurant colombien, ce qui a conduit à son test positif.
La suspension de Zanellato, annoncée le 12 août 2024, avait initialement été confirmée par un tribunal indépendant. Toutefois, il a réussi à recueillir des preuves supplémentaires, notamment des reçus détaillés et des informations sur l’origine de la viande qu’il avait consommée. Ces éléments ont été cruciaux pour prouver son innocence.
Un précédent connu dans le tennis
Ce cas rappelle fortement celui de Robert Farah, co-numéro un mondial en double, qui a été réintégré en 2020 après avoir également plaidé la contamination par viande en Colombie. Farah avait prouvé son innocence grâce à des reçus et des témoignages au sujet de l’origine de la viande qu’il avait consommée.
Les deux histoires révèlent une réalité préoccupante pour les athlètes qui évoluent dans des pays où l’usage de substances interdites dans l’élevage est courant. Les joueurs doivent faire preuve d’une extrême prudence concernant leur alimentation, en particulier en ce qui concerne la viande.
Conclusion
Ces incidents soulignent l’importance d’une vigilance accrue vis-à-vis des réglementations de dopage et des conséquences potentielles liées à l’alimentation des athlètes. Les leçons tirées de ces affaires devraient inciter les joueurs à se prémunir contre toute contamination involontaire, en conservant soigneusement leurs reçus et en étant conscients des pratiques locales.
Source : www.tennisnow.com
Laisser un commentaire