La fiabilité de l’arbitrage électronique en question après un bug à l’Open de Cincinnati
L’introduction de l’arbitrage électronique (ELC) dans tous les tournois ATP dès 2025 vise à éradiquer les erreurs humaines lors des appels de ligne. Cependant, un incident lors de l’Open de Cincinnati montre que la technologie n’est pas toujours infaillible, soulevant des questions sur son efficacité.
L’arbitrage électronique : une solution imparfaite
À partir de 2025, tous les tournois de l’ATP Tour utiliseront l’arbitrage électronique (ELC) pour éliminer les erreurs humaines lors des appels de ligne. Toutefois, un incident lors de l’Open de Cincinnati illustre que cette technologie peut encore être sujette à des dysfonctionnements.
Lors d’un match de première ronde entre les Américains Taylor Fritz et Brandon Nakashima, un problème technique avec le système ELC a démontré que même en l’absence de juges de ligne et sans contestation possible, des erreurs peuvent survenir.
Un dysfonctionnement à Cincinnati
Le match entre Fritz et Nakashima a connu un moment de confusion lorsque l’arbitrage électronique n’a pas signalé une balle qui semblait clairement sortie. Nakashima, servant à 2-3, 30-30 dans le deuxième set, a frappé un coup droit que Fritz pensait être sorti. Pourtant, aucun appel de sortie n’a été enregistré.
Les joueurs ont continué l’échange jusqu’à ce que l’arbitre de chaise, Greg Allensworth, intervienne pour déclarer que le point devait être rejoué en raison d’une erreur technique. Fritz, consterné, a protesté contre cette décision, soulignant qu’il ne devrait pas être nécessaire d’auto-arbitrer lorsqu’un système électronique est en place.
L’avis des joueurs et des experts
Après le match, Fritz a exprimé son mécontentement sur les réseaux sociaux, demandant pourquoi l’arbitre n’était pas intervenu immédiatement. L’ancien numéro un mondial, Andy Roddick, et le joueur actuel, Daniil Medvedev, ont également critiqué cette décision.
Selon le règlement de l’ATP, si le système ELC ne fait pas d’appel, l’arbitre de chaise doit prendre la décision. Si l’arbitre ne peut pas déterminer si la balle était « in » ou « out », le point doit être rejoué. Cependant, ce protocole ne s’applique qu’aux coups mettant fin au point ou lorsqu’un joueur arrête le jeu.
Les implications de l’arbitrage électronique
Malgré les améliorations technologiques, des incidents comme celui de l’Open de Cincinnati montrent que l’ELC n’est pas encore une solution parfaite. Les attentes des joueurs et des spectateurs restent souvent en désaccord avec les directives actuelles.
Exemples de décisions controversées
Lors du dernier Roland-Garros, plusieurs joueurs, dont Alexander Zverev et Coco Gauff, ont été mécontents des décisions arbitrales dans des moments cruciaux. Les décisions controversées résultant de la non-utilisation de Hawk-Eye et des erreurs humaines montrent l’importance d’une technologie fiable pour un arbitrage juste.
En conclusion, bien que l’arbitrage électronique soit un pas en avant pour réduire les erreurs humaines, l’incident de Cincinnati souligne que des améliorations sont encore nécessaires pour que cette technologie devienne réellement infaillible.
Source : www.nytimes.com
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