Bilan du Rolex Paris Masters : des chiffres record et des projets ambitieux
Retour sur la 39e édition du Rolex Paris Masters
En tout début d’après-midi, dimanche, le directeur du Rolex Paris Masters est venu dresser son bilan de la 39e et dernière édition du tournoi à l’Accor Arena. Bercy, c’est presque fini, et l’ex-n°5 mondial en a profité pour balayer plusieurs sujets sur le passé, le présent et l’avenir.
Une édition riche en émotions
On a eu 176 416 spectateurs pour cette édition, soit plus 6 300 par rapport à l’an passé. Principalement grâce à la nouvelle jauge des qualifications, puisqu’on avait ouvert à 6 000 personnes par jour, le premier week-end. C’était forcément une édition à l’aspect émotionnel. Après 39 éditions, c’est l’édition finale, l’occasion de remercier l’Accor Arena pour tout ça. La salle et le tournoi ont grandi ensemble et on a écrit un livre magique. On va en écrire un nouveau à partir de l’an prochain.
À douze mois de l’arrivée à la Paris La Défense Arena, tout n’est pas encore finalisé, bien sûr. On va construire quelque chose de différent, l’identité dans cette nouvelle enceinte va se bâtir dans le temps et on va tout faire pour que ça se fasse de la manière la plus positive possible. Les meilleurs joueurs du monde seront toujours là, donc nous n’avons pas une grande inquiétude sur le fait que l’ambiance sera au rendez-vous.
Des demi-finales de haut niveau
On a eu des demi-finales magnifiques, pour lesquelles on aurait signé en début de tournoi. Et puis, il y aura une portée symbolique, quel que soit le vainqueur. Soit ce sera un quatrième Français qui s’impose dans cette salle, après Guy Forget (1991), Sébastien Grosjean (2001) et Jo-Wilfried Tsonga (2008), soit ce sera un Allemand pour la dernière, comme ça avait été un Allemand (Boris Becker) pour la première, en 1986.
Une programmation optimisée
La programmation sur le Central avec trois matchs en diurne puis deux en nocturne à partir de 19 heures a été une satisfaction. Ça a résolu des problématiques qu’on avait pu connaître, pour des démarrages un peu tardifs et des difficultés dans le switch entre les spectateurs de chaque session. On a légèrement dépassé minuit au maximum pour la fin des matches, ce qui est appréciable pour le confort de tous, sans que ça altère la qualité du tournoi.
Construction d’un nouveau court central
L’année qui vient va être intense car nous sommes partis d’une feuille blanche pour arriver au résultat final, dans un an à la Paris La Défense Arena. Il va y avoir beaucoup de choses à mettre en place. On aura un court central d’une capacité de plus de 16 000 places, soit un peu plus qu’à l’Accor Arena. Les équipes de la FFT et nous-même sommes déjà en train de construire cet immense Lego pour arriver à la livraison de 2025.
Source : www.lequipe.fr
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