Election présidentielle de la FFT : Moretton en tête, Roesch dénonce
Élection à la présidence de la Fédération Française de Tennis
L’élection à la présidence de la Fédération Française de tennis (FFT) se termine samedi. Élu en 2021 à la tête de la deuxième fédération du pays (plus d’1,1 million de licenciés), Gilles Moretton, qui rêve de poursuivre sa mission jusqu’en 2028, estime avoir déjà pris partiellement l’ascendant.
Une course serrée à la présidence
La première partie du scrutin, à savoir l’élection de délégués par les comités départementaux et les ligues régionales, s’est en effet achevée en novembre et la liste Moretton revendique 121 délégués prêts à le soutenir, contre 58 pour le camp adverse. Des estimations “fantaisistes” selon Germain Roesch, qui fait état de “48,3% d’intention de vote” en sa faveur parmi les délégués.
Les délégués ne représentent de toute façon que 50% des voix dans l’élection du président de la FFT, l’autre moitié des suffrages revenant aux quelque 7 000 présidents de club, qui ont commencé à voter jeudi à 10h et peuvent le faire jusqu’à samedi midi.
Des enjeux sportifs importants
Sur le plan sportif, la fin du prochain mandat coïncidera avec les Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. L’enjeu sera de faire mieux qu’à Paris cet été, où aucun Français n’a atteint les quarts de finale des tournois olympiques, une première depuis 1996. En dehors des Jeux olympiques, l’année s’est terminée sur une bonne note côté masculin avec cinq Français en huitièmes de finale du Masters 1000 de Paris, Ugo Humbert parvenant même à atteindre la finale.
Les Françaises ont en revanche conclu 2024 sur une relégation, battues en BJK Cup par la Colombie qui les a boutées hors du groupe des meilleures nations mondiales.
Des défis à relever pour le futur président
Le prochain président de la FFT aura enfin à gérer le déménagement du Masters 1000 de Paris de Bercy, où il se jouait depuis 1986, à La Défense Arena de Nanterre. Un choix dicté en partie par les exigences de l’ATP mais insuffisamment concerté selon Germain Roesch, qui en a fait l'”élément déclencheur” de sa campagne.
En cas de réélection, “il y aura un DTN”, a assuré M. Moretton, qui juge pour le reste que “les équipes en place font un travail remarquable”. Le tennis français encore en manque de grands résultats.
Source : www.eurosport.fr
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