Guillermo Coria critique inégalité de traitement avec Sinner dans les affaires de dopage
Dans le monde du tennis professionnel, les affaires de dopage ont souvent laissé des cicatrices indélébiles sur la carrière des joueurs touchés. Un cas emblématique est celui de l’Argentin Guillermo Coria, qui revit certains aspects de son passé en regardant l’expérience de l’Italien Jannik Sinner. Plongeons dans cette histoire fascinante de justice sportive inégale.
Guillermo Coria : Une carrière marquée par une affaire de dopage
En 2001, l’Argentin Guillermo Coria a été testé positif au nandrolone lors d’un contrôle anti-dopage. À cette époque, Coria était en pleine ascension, occupant la troisième place mondiale en 2004. L’origine de cette substance dans son organisme provenait d’un complément vitaminé contaminé. Bien que finalement innocenté, Coria a dû traverser un procès long et coûteux contre Universal Nutrition, qu’il a décidé de régler à l’amiable.
Disqualifié pour deux années initialement, la sanction de Coria fut réduite à sept mois par l’ATP. Toutefois, le dommage était déjà fait : son classement a chuté à la 198e place, et malgré un retour formidable, il n’atteignit jamais le sommet auquel il aspirait, échouant de peu à remporter Roland Garros en 2004 contre Gaston Gaudio.
Jannik Sinner et la clémence de la justice sportive
Des parallèles peuvent être tracés entre le cas de Coria et celui de Jannik Sinner, l’actuel numéro un mondial. Bien que Sinner ait été testé positif au clostébol, une substance anabolisante, il a été reconnu qu’il n’avait aucune intention de se doper. Ainsi, il a pu poursuivre sa carrière sans interruption, même si l’Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de cette décision, cherchant à lui imposer une sanction.
Pour Coria, le contraste entre sa situation et celle de Sinner suscite une profonde réflexion. Il exprime des regrets quant au traitement inégal dont il a fait l’objet, tout en souhaitant simplement que la justice sportive soit équitable pour tous les athlètes.
Retour sur les courts et implications futures
Malgré les épreuves traversées, Coria est aujourd’hui tourné vers l’avenir. En tant que capitaine de l’équipe argentine de Coupe Davis, il prépare son équipe pour les quarts de finale contre l’Italie, le pays de Sinner, le 21 novembre à Malaga.
À 42 ans, Coria, qui mène aujourd’hui une vie épanouie avec sa femme Carla et ses deux enfants, continue d’œuvrer pour le domaine du tennis, fort de ses expériences passées et de son souhait d’un traitement équitable pour chaque joueur.
Source : www.claytenis.com
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