Le tournoi de tennis de Blois sauvé in extremis après une décision choc de l’ATP
Les tournois de tennis sont des événements très attendus par les passionnés de la petite balle jaune. La 22e édition des Internationaux de Blois a failli ne pas voir le jour en 2024, suite à des incertitudes administratives et des critiques logistiques. Retour sur cette année tumultueuse pour les organisateurs.
Un réveil nocturne pour les organisateurs
Les longues nuits d’hiver n’ont pas été reposantes pour Claude Roget, ancien directeur du tournoi blésois, et son successeur Stéphane Dauberlieu. Le premier souvent réveillé, le second peinant à trouver le sommeil. Les incertitudes concernant le renouvellement du tournoi ont pesé lourdement sur leurs épaules.
Des démarches administratives retardées
Chaque année, une demande officielle doit être adressée à l’ATP pour obtenir l’autorisation d’organiser le tournoi. En octobre, comme d’habitude, cette demande a été effectuée. Claude Roget rapporte qu’il n’a reçu aucune réponse pendant un mois et demi, une période d’incertitude qui n’a pas été de tout repos.
L’annonce choc de la Fédération française de tennis
Le 20 décembre, une visioconférence avec François Parrot, responsable des grandes épreuves à la Fédération française de tennis (FFT), et Éric Lamquet, directeur de l’ATP Challenger Tour, a apporté des nouvelles inattendues. Claude Roget et Stéphane Dauberlieu ont appris que le Challenger de Blois ne serait pas reconduit en 2024.
Problèmes d’hébergement et de nutrition
Le directeur des tournois de la deuxième division du circuit ATP a expliqué les raisons de cette décision. Blois n’était pas capable de fournir une hôtellerie de haut niveau pour les joueurs. Les retours des joueurs sur la plateforme de l’ATP indiquaient que les chambres de 15 m² du First Inn étaient trop petites et que les petits-déjeuners n’étaient pas assez consistants pour des athlètes de ce niveau.
Un appel salvateur
Après ce coup dur, François Parrot a suggéré de faire appel de cette décision, ce qui s’est avéré possible. La FFT a pris en charge cet appel, qui a finalement reçu un avis positif en janvier, mais sous conditions strictes. Les organisateurs ont dû se conformer à un cahier des charges plus contraignant pour garantir la reprise du tournoi.
Un changement de partenaires hôteliers
Pour répondre aux exigences, les organisateurs ont dû quitter leur ancien partenaire hôtelier pour opter pour des hôtels de niveau supérieur tels que le Novotel et le Mercure. Ce changement a entraîné un surcoût de près de 15 000 € sur un budget total de 340 000 €.
Conséquences sur le tournoi
Le tournoi est passé d’un Challenger 75 à un Challenger 50, ce qui signifie que le nombre de points au classement mondial pour le vainqueur est réduit, tout comme le prize-money, passé de 73 000 € à 34 000 €. Cette régression sportive attire forcément moins de grands noms du tennis.
Un espoir pour l’avenir
Malgré les défis, les organisateurs sont déterminés à offrir un spectacle de qualité et viser un retour en Challenger 75. Claude Roget, bien que marqué par les décisions de l’ATP, exprime sa volonté de tout faire pour proposer un bel événement et rehausser le niveau du tournoi dans les années à venir.
Source : www.lanouvellerepublique.fr
Laisser un commentaire