Mannarino sur la route du renouveau au Masters de Paris-Bercy
Un Mannarino en grande forme à Paris
Le temps d’un match peut-être (sourire). J’espère que ça va continuer pendant la semaine. C’est très agréable de se sentir bien sur un court après tant de mois compliqués à gérer. Je ne sais pas si c’est le fait de se retrouver à Paris ou de retrouver mes moyens après tous ces pépins physiques, mais c’est vrai que le niveau de jeu était bon. Réussir à conclure le match alors qu’il y en a beaucoup qui me sont passés sous le nez dans le même genre de circonstances, c’est très satisfaisant.
L’effet Bercy et l’ambiance électrique
Il y a tout le temps du brouhaha, je comprends que pour les adversaires, quand ils en ont plein la tête en fin de saison, que le match ne se déroule pas forcément comme ils l’espéraient, avec un public qui pousse, ça doit bien mettre la tête sous l’eau. Tant mieux. Je sentais qu’il était parfois sur la corde raide. Il a fallu saisir les occasions. Mon plan de jeu était clair. Comme je savais qu’il me posait des problèmes, je n’avais pas le choix.
Votre meilleure perf ici (huitième de finale en 2020) s’était déroulée à huis clos à l’ère Covid…Ces deux dernières saisons, je n’avais pas bien réussi mes matches ici. On a envie de bien faire, on sent le public à fond derrière nous et une prestation moyenne est dure à gérer. Mais quand on se sent bien sur le court, c’est très galvanisant.
Retour en force de Mannarino
Vous n’aviez battu qu’un top 40 cette année, et c’est votre meilleure perf depuis que vous aviez atteint votre meilleur classement (17e) après l’Open d’Australie…J’avais eu une saison très éprouvante la saison dernière, avec beaucoup de victoires et des choses nouvelles qui sont arrivées. Un nouveau classement, des attentes. J’ai eu un peu de mal à gérer tout ça. J’ai eu une grosse blessure à Miami et je ne pouvais pas me déplacer pendant les saisons sur terre et sur gazon. C’est compliqué de reprendre l’été avec des points à défendre. C’est ce que j’ai réussi à ne pas faire. J’ai perdu plein de matches accrochés, jamais à fond physiquement. Plein de petits trucs, pas forcément de gros problèmes mais qui, mis bout à bout, flinguent la confiance.
Nicolas Mahut dans le coin
Et avec un Nicolas Mahut dans votre box, comme à Bâle. Qu’est-ce qu’il vous apporte ?Nico me connaît très bien et connaît très bien le tennis. Il était disponible pour voyager quelques semaines avec moi. Il m’a fait beaucoup de bien, même si je n’ai pas fait un bon match à Bâle. Il m’a apporté pas mal de confiance. Je monte en pression, je monte en puissance physiquement, même si je ne me déplace pas encore comme je le souhaiterais. J’espère que ça va continuer comme ça.
Source : www.lequipe.fr
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