Opération coup de poing : le régulateur bloque 342 services de piratage lors du Classico OM-PSG

Opération coup de poing contre les services de piratage sportif en France

Le dimanche 27 octobre, une opération d’envergure a été lancée par l’Arcom, le régulateur du secteur, pour lutter contre les services de piratage sportif en France. La soirée du Classico de Ligue 1, opposant l’Olympique de Marseille au PSG, a été le moment choisi pour bloquer 342 services d’IPTV et de streaming sportifs, un record pour l’autorité.

Avant le coup d’envoi, 268 services pirates, dont 255 d’IPTV, avaient déjà été bloqués, portant à 866 le nombre total de services bloqués depuis le début de la saison. Cette action vise à renforcer la lutte contre le piratage sportif et à protéger les droits des diffuseurs légaux.

Le processus de lutte contre le piratage sportif

Au siège de l’Arcom à Paris, une équipe de douze personnes est mobilisée pour surveiller et agir contre le piratage. À l’aide du logiciel DAD, les signalements de sites ou contenus illégaux sont vérifiés et des procès-verbaux sont établis pour bloquer les services de piratage. Ces demandes de blocage sont ensuite transmises aux fournisseurs d’accès à Internet pour une mise en œuvre rapide.

Les blocages, qui concernent principalement l’IPTV, peuvent être effectués en quinze minutes pour garantir un accès légal aux contenus sportifs. L’objectif est de promouvoir l’offre légale et de réduire le piratage, qui reste un défi pour les diffuseurs légaux.

La baisse du piratage et les enjeux pour les diffuseurs

Les chiffres du régulateur montrent une baisse globale du piratage sportif en France ces dernières années. Cependant, les services d’IPTV connaissent une nouvelle popularité, incitant les autorités à intensifier leurs actions contre le piratage.

Les diffuseurs légaux, comme DAZN, cherchent à attirer les amateurs de football vers des offres légales abordables et de qualité. Le prix élevé et la qualité des contenus des diffuseurs actuels suscitent des critiques et encouragent le recours au piratage, une situation que l’Arcom s’efforce de corriger.

Source : www.challenges.fr